Depuis le 2 août 2013, la plateforme d’action de la jeunesse Congolaise (CAYP) organise une journée de commémoration qui s’appelle: Geno-Cost. Cette campagne a pour but la reconnaissance officielle de la date du 02 Août comme une journée de commémoration en souvenir de tous ceux que nous avons perdu dans notre longue histoire de violence au Congo.
Le mot Genocost signifie « le génocide pour des gains économiques ». C’est une combinaison de Génocide et Coût. Le choix de ce nouveau terme sert à expliquer l’aspect économique du génocide en RDC. Pour cette huitième édition, en raison du COVID-19, CAYP a organisé une conférence en ligne avec un Zoom meeting et Facebook live sur Voice of Congo, ce dimanche 02 août 2020.
Au même moment on a assisté a une grande mobilisation en RDC ainsi que dans la diaspora Congolaise des personnes réclamant la fin du Génocide en RDC répondant a l’appelle des activiste de mouvement citoyens ainsi que ceux de certain politiciens.
Après un mot de circonstance de la hôtesse, maman Berthe Walo, suivi de l’hymne national, nous avons assisté à un témoignage émouvant d’une survivante de violences sexuelles, Nicole Tshifuaka. Pat Palo, un journaliste de la diaspora belge, était chargé de poser des questions aux invités afin de permettre le bon déroulement du GENOCOST. Nicole Tshifuaka sera suivie par Lilas Sensa, présidente fondatrice de la ligue des droits de défense de la femme congolaise. La juriste a expliqué le processus pour qu’un génocide puisse être reconnu par la communauté internationale ainsi que les mécanismes permettant que justice soit rendue pour les victimes de viol et de la guerre.
L’analyste politique et écrivain, Boniface Musavuli, enchaînera sur le sujet du génocide après une pause divertissement venant de la part du jeune poète Congolais résidant à Londres, JJ Bola. Le poète insistera sur la pertinence de raconter sa propre histoire et la transmettre à la prochaine génération. Grâce Rubera, une activiste de la LUCHA, qui s’est connectée à partir de Goma, insistera que nous n’oublions pas ceux qui continuent à être massacrés à Beni, 350 km Nord de Goma.
Dramaturge, maman Stella Kitoga, interpréta un poème sur les 15 femmes de Mwenga (Sud Kivu) qui ont été enterrées vives. Une performance qui émouvant l’audience. Le président de la communauté de Londres, Papa Ngoma, félicitera les organisateurs et leur remerciera de leur ténacité. La cérémonie des dédicaces qui consiste à allumer une bougie en unisson avec les autres endroits où l’événement a été organisé, notamment au centre Lasallien a Kinshasa. Cela a vraiment montré l’union du peuple Congolais. Paul Valérie Lumumba, de Avenir Business, a clôturé la cérémonie en parlant de son initiative financière pour prouver qu’il y a de l’espoir et des opportunités malgré les challenges.
La Session Anglaise
La sessions anglaise qui suivit était organisé par les membres du Genocost en Afrique du Sud en collaboration avec ceux du Royaume Unis. Elle fut présenté par Nusaybah Brazzo, basse en afrique du Sud.
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Parmis les invitées on Ils y avait Kambale Musavuli, du Centre for Research in the Congo, Mr Jean Bwasa de Righ2Live Africa et Develin Sooful et Aleya Banwari Representant du Mouvement to 18 Juin, Chris Sita, de la diaspora Congolaise du Cape Town, ainsi que d’autre activiste et artiste d’à travers le monde en solidarité avec le peuple Congolais.
GENOCOST 2020 a bénéficié de l’impact des musiciens dont Koffi Olomide, Fally Ipupa et Werrason parmi tant d’autres. Il a aussi bénéficié du soutien de grande personnalité Congolaise tel que Martin Fayulu de l’Ecide, et L’ancien premier ministre Adolphe Muzito. Les athletes tell que Tresor Lualua, ainsi que les mouvement citoyens tell que la Lucha ou encore L’activiste Youyou Muntu Mossi. Il y eu des marches et manifestations a travers la RDC et dans la diaspora pour demander la fin des tueries et du Genocide en RDC. Des USA a l’Inde de la Grande Bretagne a l’Affrique du Sud.
Ces personnes on utiliser leur voix pour rappeler au monde que la RDC n’oubliera pas plus de 6 millions d’âme qu’elle a perdue. C’est le début d’une nouvelle ère ou le Congo réclame le déterrement du rapport mapping des Nation Unies et de l’applications de ses recommandations et pour que justice soit rendue.